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Un papa refuse le redoublement de son fils à Montmorot
Un père de famille, qui refuse que son fils redouble sa classe de seconde comme le veulent ses professeurs, a saisi le conseil administratif de Besançon.
L'élève concerné était l'année dernière en seconde au lycée agricole de Montmorot, dans le Jura. Lors de son dernier conseil de classe, ses professeurs ont pris la décision de le faire redoubler.
Un choix qui n'est pas au goût du papa, qui veut tout faire pour que son fils passe en première.
Comme cela se fait lors des litiges de ce genre, une commission régionale de l'enseignement agricole public a réexaminé le dossier de cet élève. Le redoublement a été confirmé.
Le dernier recours est donc aujourd'hui le tribunal administratif : lui seul pourra faire annuler la décision des professeurs.
Le père de famille a pour principal argument le fait que son fils a "une moyenne de 10,27 sur la dernière année scolaire". Or certains de ses camarades, qui avaient une moyenne inférieure, ont été autorisés à passer en première.
Selon le directeur du lycée, le redoublement ne s'est toutefois pas décidé uniquement à partir de cette moyenne générale : sont également "pris en compte l'évolution des moyennes des trois trimestres, les moyennes des matières littéraire et scientifique qui sont importantes pour le bac".
Le papa a toutefois un autre argument dans sa manche. Il estime en effet que son fils est victime "d'un contentieux qui oppose sa famille et l'établissement scolaire", ainsi qu'il l'a rapporté au journal Le Progrès.
Le frère du lycéen, également scolarisé au lycée Montmorot l'année dernière, avait un effet subit "une punition injuste et humiliante", "même pas prévue par le règlement intérieur". Le papa avait alors saisi une commission d'appel qui avait annulé la sanction.
Le cadet aurait "souffert de la situation, ses notes s'en sont ressenties".
Le directeur de l'établissement nie toutefois le moindre lien entre les deux affaires.
C'est maintenant au tribunal administratif de Besançon de juger si le jeune garçon a ou non le niveau requis pour passer en première. En attendant le jugement, le lycéen est maintenu en seconde.
R. Hingray
L'élève concerné était l'année dernière en seconde au lycée agricole de Montmorot, dans le Jura. Lors de son dernier conseil de classe, ses professeurs ont pris la décision de le faire redoubler.
Un choix qui n'est pas au goût du papa, qui veut tout faire pour que son fils passe en première.
Comme cela se fait lors des litiges de ce genre, une commission régionale de l'enseignement agricole public a réexaminé le dossier de cet élève. Le redoublement a été confirmé.
Le dernier recours est donc aujourd'hui le tribunal administratif : lui seul pourra faire annuler la décision des professeurs.
Le père de famille a pour principal argument le fait que son fils a "une moyenne de 10,27 sur la dernière année scolaire". Or certains de ses camarades, qui avaient une moyenne inférieure, ont été autorisés à passer en première.
Selon le directeur du lycée, le redoublement ne s'est toutefois pas décidé uniquement à partir de cette moyenne générale : sont également "pris en compte l'évolution des moyennes des trois trimestres, les moyennes des matières littéraire et scientifique qui sont importantes pour le bac".
Le papa a toutefois un autre argument dans sa manche. Il estime en effet que son fils est victime "d'un contentieux qui oppose sa famille et l'établissement scolaire", ainsi qu'il l'a rapporté au journal Le Progrès.
Le frère du lycéen, également scolarisé au lycée Montmorot l'année dernière, avait un effet subit "une punition injuste et humiliante", "même pas prévue par le règlement intérieur". Le papa avait alors saisi une commission d'appel qui avait annulé la sanction.
Le cadet aurait "souffert de la situation, ses notes s'en sont ressenties".
Le directeur de l'établissement nie toutefois le moindre lien entre les deux affaires.
C'est maintenant au tribunal administratif de Besançon de juger si le jeune garçon a ou non le niveau requis pour passer en première. En attendant le jugement, le lycéen est maintenu en seconde.
R. Hingray
Publié le mardi 5 octobre 2010 à 16h47