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Besançon : Un dernier pour la route
Récemment assuré, au grand désespoir du Front de Gauche, d'une alliance avec le Parti Communiste dès le premier tour des élections municipales de mars 2014, Jean-Louis Fousseret, déjà rejoint docilement par les Verts, tenait hier sa première conférence de presse en tant que candidat à sa propre succession.
Ni centrée sur son bilan, ni sur les perspectives « décoiffantes » qu'il aurait paraît-il sous le pied (hormis celle de ne pas augmenter les impôts locaux), cette mise en bouche aura surtout permis au maire sortant de s'afficher ainsi publiquement avec deux soutiens PCF et EELV, unis dans un intérêt certes commun, mais qui n'est peut-être pas en priorité celui des bisontins. Ce qui sans doute aura motivé le premier édile à se poser hier dans un bar du centre-ville, pour donner l'illusion du contraire.
Pour le reste, Jean-Louis ne se sera pas fait prier pour souligner en contraste la désorganisation tout aussi révélatrice que donnent à voir la Droite et ses trois frères ennemis. Taillant un costard de « lièvre » à un Philippe Gonon (UDI) « inféodé à la cause Jacques Grosperrin », il n'aura guère été plus tendre avec ce premier des deux candidats UMP, qui, sous son faux air « sympathique, ouvert et tolérant », témoigne de son attachement à la « Droite dure » de Jean-François Copé.
Au final, seul Jean-François Humbert aura été épargné pour n'avoir « jamais varié dans ses opinions ». On n'en attendait pas moins du maire bisontin, dont le parti politique est inversement de plus en plus mal à gauche.
En route pour un troisième mandat et déjà bien calé dans les starting-blocks, l'élu PS s'est dit motivé à poursuivre la « métamorphose » de la ville durant 6 années supplémentaires, avant de passer le relai.
GéPé
Ni centrée sur son bilan, ni sur les perspectives « décoiffantes » qu'il aurait paraît-il sous le pied (hormis celle de ne pas augmenter les impôts locaux), cette mise en bouche aura surtout permis au maire sortant de s'afficher ainsi publiquement avec deux soutiens PCF et EELV, unis dans un intérêt certes commun, mais qui n'est peut-être pas en priorité celui des bisontins. Ce qui sans doute aura motivé le premier édile à se poser hier dans un bar du centre-ville, pour donner l'illusion du contraire.
Pour le reste, Jean-Louis ne se sera pas fait prier pour souligner en contraste la désorganisation tout aussi révélatrice que donnent à voir la Droite et ses trois frères ennemis. Taillant un costard de « lièvre » à un Philippe Gonon (UDI) « inféodé à la cause Jacques Grosperrin », il n'aura guère été plus tendre avec ce premier des deux candidats UMP, qui, sous son faux air « sympathique, ouvert et tolérant », témoigne de son attachement à la « Droite dure » de Jean-François Copé.
Au final, seul Jean-François Humbert aura été épargné pour n'avoir « jamais varié dans ses opinions ». On n'en attendait pas moins du maire bisontin, dont le parti politique est inversement de plus en plus mal à gauche.
En route pour un troisième mandat et déjà bien calé dans les starting-blocks, l'élu PS s'est dit motivé à poursuivre la « métamorphose » de la ville durant 6 années supplémentaires, avant de passer le relai.
GéPé
Publié le vendredi 15 novembre 2013 à 12h23