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Militaire violent et incontrôlable à Besançon
Un jeune bisontin de 21 ans, commando en convalescence, était jugé hier pour diverses agressions et actes de violence.
Il a été interpellé vendredi dernier pour avoir agressé deux hommes qui refusaient de lui payer un croissant, pour leur avoir volé un pull, un chéquier et les clés d'une voiture, et pour avoir mordu un policier.
Avant cela, le jeune militaire avait donné un coup de boule à un collégien, avait dégradé une voiture et s'était enfuis lors d'un contrôle de gendarmerie. Le tout en l'espace de quelques jours seulement.
Le prévenu, qui a passé trois ans dans les commandos et est actuellement en convalescence suite à une blessure à la cheville, a reconnu tous les faits et s'en est excusé. Il a expliqué que, lorsqu'il boit, il "pète les plombs".
Le substitut tout comme l'avocat jugent que le jeune homme est inadapté à la vie civile et "a besoin d'aide". Son avocat explique qu' "on en a fait un commando, on lui a appris à se battre. C'est aujourd'hui une grenade dégoupillée car il n'y a aucune prise en charge."
Le problème étant essentiellement d'ordre pathologique, le militaire a été condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis et à une mise à l'épreuve de deux ans avec obligation de soins.
R. Hingray
Il a été interpellé vendredi dernier pour avoir agressé deux hommes qui refusaient de lui payer un croissant, pour leur avoir volé un pull, un chéquier et les clés d'une voiture, et pour avoir mordu un policier.
Avant cela, le jeune militaire avait donné un coup de boule à un collégien, avait dégradé une voiture et s'était enfuis lors d'un contrôle de gendarmerie. Le tout en l'espace de quelques jours seulement.
Le prévenu, qui a passé trois ans dans les commandos et est actuellement en convalescence suite à une blessure à la cheville, a reconnu tous les faits et s'en est excusé. Il a expliqué que, lorsqu'il boit, il "pète les plombs".
Le substitut tout comme l'avocat jugent que le jeune homme est inadapté à la vie civile et "a besoin d'aide". Son avocat explique qu' "on en a fait un commando, on lui a appris à se battre. C'est aujourd'hui une grenade dégoupillée car il n'y a aucune prise en charge."
Le problème étant essentiellement d'ordre pathologique, le militaire a été condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis et à une mise à l'épreuve de deux ans avec obligation de soins.
R. Hingray
Publié le jeudi 31 mars 2011 à 17h04