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L’autre et l’ailleurs
Ce samedi 28 mai 2011, le collectif « Nous sommes d'ici et d'ailleurs » manifestait partout en France afin de protester contre les lois anti-immigration prises par l'état.
A Besançon le départ s'effectuait place de la Révolution avec en tête de file les bénévoles du Centre d'Accueil pour les Demandeurs d'Asile, qui aide au quotidien les étrangers sans papiers dans leurs démarches administratives.
L'état estime que « la ruine vient des étrangers » raconte une bénévole, « mais quand ca l'arrange ! »
En effet, l'immigration clandestine pour l'emploi est cautionné par l'état qui voit sans doute ici un marché économique parallèle. Cette main d'œuvre pas chère qui s'est vue fournir des faux papiers à son arrivée en France, occupe des emplois pendants de longues années, et donc paie ses cotisations sociales ! Mais elle se voit refuser des soins médicaux, sous prétexte que ces soins peuvent lui être prodigués dans son propre pays. Plutôt une histoire de gros sous !
Bizarrement être salarié avec des faux papiers ne pose pas de problème, mais le bas blesse quand il s'agit de financer des actes de médecine.
La situation est complexe, le collectif appelle – entre autres - à la solidarité, le partage des richesses et l'égalité sociale. Vaste programme !
A Besançon le départ s'effectuait place de la Révolution avec en tête de file les bénévoles du Centre d'Accueil pour les Demandeurs d'Asile, qui aide au quotidien les étrangers sans papiers dans leurs démarches administratives.
L'état estime que « la ruine vient des étrangers » raconte une bénévole, « mais quand ca l'arrange ! »
En effet, l'immigration clandestine pour l'emploi est cautionné par l'état qui voit sans doute ici un marché économique parallèle. Cette main d'œuvre pas chère qui s'est vue fournir des faux papiers à son arrivée en France, occupe des emplois pendants de longues années, et donc paie ses cotisations sociales ! Mais elle se voit refuser des soins médicaux, sous prétexte que ces soins peuvent lui être prodigués dans son propre pays. Plutôt une histoire de gros sous !
Bizarrement être salarié avec des faux papiers ne pose pas de problème, mais le bas blesse quand il s'agit de financer des actes de médecine.
La situation est complexe, le collectif appelle – entre autres - à la solidarité, le partage des richesses et l'égalité sociale. Vaste programme !
Publié le lundi 30 mai 2011 à 08h08