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La gardienne de la déchetterie de Scey-sur-Saône agressée
Mardi matin, la gardienne de la déchetterie de Scey-sur-Saône, en Haute-Saône, a été violemment agressée par trois individus encagoulés. "Un avertissement" parce que cette femme tente, tant bien que mal, de limiter le vol dans la déchetterie...
En 2001, la gardienne de cette déchetterie avait été frappée avec une barre de fer. Mardi, c'est à des battes de base-ball qu'elle a eu à faire : à 8h, alors qu'elle prenait son travail, elle est tombée nez-à-nez avec trois individus encagoulés et cachés derrière une benne. "Ils m'ont plaquée contre un grillage. Ils m'ont frappée dans le dos et sur la poitrine avec une batte de base-ball".
Avant de partir, l'un des agresseurs a lâché : "C'est un avertissement". "J'imagine que cela veut dire qu'ils vont revenir", s'inquiète la victime.
La gardienne de la déchetterie se doute des motivations de ses agresseurs : "Ces derniers temps, il y a eu beaucoup de vols dans la déchetterie. J'en ai fait part au Sytevom et à la gendarmerie. Du coup, les militaires avaient entrepris des rondes régulières pendant plusieurs semaines. Je pense que ça a empêché mes agresseurs de pouvoir continuer à voler. Ils ont sûrement voulu se venger sur moi".
La victime aurait pu prendre quelques jours de repos, elle a refusé : elle aime son travail et ne veut pas se laisser intimider. Malgré tout, elle a peur...
"Je ne peux pas laisser les gens piocher dans les bennes, sans rien dire! Il y a un budget pour les déchetteries... Mais remarquez, dans ce budget, ils n'ont pas prévu un cercueil à quatre planches pour les gardiens".
Cette femme est heureusement prise au sérieux par le Sytevom (Syndicat territorial de valorisation des ordures ménagères), qui a conscience que beaucoup de gardiens se font agresser verbalement ou physiquement... et n'osent parfois rien dire par peur des représailles.
Le Président du Sytevom cherche des solutions : "J'ai déjà écrit au procureur de la République. Ca coûtera ce que ça coûtera mais nous mettrons des caméras de vidéosurveillance, des détecteurs de mouvement... Tous les moyens seront bons. Ces agissements sont intolérables".
En attendant, la gardienne de la déchetterie de Scey-sur-Saône se demande "comment tout cela va finir"...
R. Hingray
En 2001, la gardienne de cette déchetterie avait été frappée avec une barre de fer. Mardi, c'est à des battes de base-ball qu'elle a eu à faire : à 8h, alors qu'elle prenait son travail, elle est tombée nez-à-nez avec trois individus encagoulés et cachés derrière une benne. "Ils m'ont plaquée contre un grillage. Ils m'ont frappée dans le dos et sur la poitrine avec une batte de base-ball".
Avant de partir, l'un des agresseurs a lâché : "C'est un avertissement". "J'imagine que cela veut dire qu'ils vont revenir", s'inquiète la victime.
La gardienne de la déchetterie se doute des motivations de ses agresseurs : "Ces derniers temps, il y a eu beaucoup de vols dans la déchetterie. J'en ai fait part au Sytevom et à la gendarmerie. Du coup, les militaires avaient entrepris des rondes régulières pendant plusieurs semaines. Je pense que ça a empêché mes agresseurs de pouvoir continuer à voler. Ils ont sûrement voulu se venger sur moi".
La victime aurait pu prendre quelques jours de repos, elle a refusé : elle aime son travail et ne veut pas se laisser intimider. Malgré tout, elle a peur...
"Je ne peux pas laisser les gens piocher dans les bennes, sans rien dire! Il y a un budget pour les déchetteries... Mais remarquez, dans ce budget, ils n'ont pas prévu un cercueil à quatre planches pour les gardiens".
Cette femme est heureusement prise au sérieux par le Sytevom (Syndicat territorial de valorisation des ordures ménagères), qui a conscience que beaucoup de gardiens se font agresser verbalement ou physiquement... et n'osent parfois rien dire par peur des représailles.
Le Président du Sytevom cherche des solutions : "J'ai déjà écrit au procureur de la République. Ca coûtera ce que ça coûtera mais nous mettrons des caméras de vidéosurveillance, des détecteurs de mouvement... Tous les moyens seront bons. Ces agissements sont intolérables".
En attendant, la gardienne de la déchetterie de Scey-sur-Saône se demande "comment tout cela va finir"...
R. Hingray
Publié le vendredi 23 avril 2010 à 13h05