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Des policiers dans les bus de Besançon
Après une grève des chauffeurs de bus bisontins suite à une agression samedi matin, des agents de police escortent depuis hier certains véhicules Ginko.
Samedi matin, vers 7h, un chauffeur a été menacé physiquement par un jeune homme d'une vingtaine d'années. Celui-ci, sans raison apparente, a annoncé à l'employé qu'il voulait lui en "coller une", et a réitéré plusieurs fois ses menaces.
Le chauffeur a alors déclenché un appel d'urgence, provoquant l'arrivée de la police dans les minutes qui ont suivi. Entre temps, l'individu menaçant était descendu du bus.
"Il y a dix jours, un collègue a déjà été frappé. A présent, ce sont des menaces. Cette fois, ça suffit", a déclaré la déléguée CFDT, qui a incité les chauffeurs à appliquer leur droit de retrait.
Les bus sont donc restés au dépôt toute la journée de samedi. Les conducteurs n'ont accepté de reprendre le travail hier qu'à la condition que les bus de nuit soient accompagnés d'une voiture de police.
Cette solution, certes rassurante pour les employés comme pour les usagers, n'est toutefois pas applicable au long terme, la police de Besançon ne possédant par le personnel suffisant.
La société Ginko et les élus locaux devront donc trouver une autre solution pour assurer la sécurité dans les bus. Sachant que les nombreux dispositifs actuels (vidéosurveillance, contrôleurs, appels d'urgence...) ne semblent guère impressionner les agresseurs.
R. Hingray
Samedi matin, vers 7h, un chauffeur a été menacé physiquement par un jeune homme d'une vingtaine d'années. Celui-ci, sans raison apparente, a annoncé à l'employé qu'il voulait lui en "coller une", et a réitéré plusieurs fois ses menaces.
Le chauffeur a alors déclenché un appel d'urgence, provoquant l'arrivée de la police dans les minutes qui ont suivi. Entre temps, l'individu menaçant était descendu du bus.
"Il y a dix jours, un collègue a déjà été frappé. A présent, ce sont des menaces. Cette fois, ça suffit", a déclaré la déléguée CFDT, qui a incité les chauffeurs à appliquer leur droit de retrait.
Les bus sont donc restés au dépôt toute la journée de samedi. Les conducteurs n'ont accepté de reprendre le travail hier qu'à la condition que les bus de nuit soient accompagnés d'une voiture de police.
Cette solution, certes rassurante pour les employés comme pour les usagers, n'est toutefois pas applicable au long terme, la police de Besançon ne possédant par le personnel suffisant.
La société Ginko et les élus locaux devront donc trouver une autre solution pour assurer la sécurité dans les bus. Sachant que les nombreux dispositifs actuels (vidéosurveillance, contrôleurs, appels d'urgence...) ne semblent guère impressionner les agresseurs.
R. Hingray
Publié le lundi 4 avril 2011 à 15h28