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Besançon : Des pains pour le boulanger
D'après lui, elle se montrait irrespectueuse et désagréable avec la clientèle. Parfois hautaine, parfois vulgaire… bref ! Autant de raisons valables pour ne pas renouveler son CDD. Au moment d'annoncer la délicate nouvelle à sa vendeuse mercredi 16 janvier, ce boulanger du centre-ville Bisontin ne se doutait probablement pas des proportions qu'allait prendre l'événement.
Un petit mois derrière la caisse et puis s'en va ? Ah non, le scénario n'aura vraiment pas été du goût de l'employée. Ivre de colère, elle s'emportait alors verbalement contre son patron avant de quitter son poste, en plein service. Son jour de repos passant (vendredi), son retour en boutique étaitredouté espéré pour le samedi. En vain.
Ce jour-là, c'est son mari qui fera le déplacement. Bien décidé à associer aux vives paroles de son épouse des gestes beaucoup plus percutants, il prenait à partie l'artisan dans son antre, sous les seuls yeux d'une frêle vendeuse. Empoignée puis projetée au sol, la victime essuiera en outre de nombreux coups, lui valant aujourd'hui 15 jours d'incapacité totale de travail pour une luxation de l'épaule.
L'agresseur, qui n'en est pas à ses premiers impairs, a quant à lui été interpellé. Pour cette négociation musclée (et infructueuse), il sera jugé en février prochain par le tribunal correctionnel de Besançon.
C.R
Un petit mois derrière la caisse et puis s'en va ? Ah non, le scénario n'aura vraiment pas été du goût de l'employée. Ivre de colère, elle s'emportait alors verbalement contre son patron avant de quitter son poste, en plein service. Son jour de repos passant (vendredi), son retour en boutique était
Ce jour-là, c'est son mari qui fera le déplacement. Bien décidé à associer aux vives paroles de son épouse des gestes beaucoup plus percutants, il prenait à partie l'artisan dans son antre, sous les seuls yeux d'une frêle vendeuse. Empoignée puis projetée au sol, la victime essuiera en outre de nombreux coups, lui valant aujourd'hui 15 jours d'incapacité totale de travail pour une luxation de l'épaule.
L'agresseur, qui n'en est pas à ses premiers impairs, a quant à lui été interpellé. Pour cette négociation musclée (et infructueuse), il sera jugé en février prochain par le tribunal correctionnel de Besançon.
C.R
Publié le jeudi 24 janvier 2013 à 13h03