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Besançon : Dégâts collatéraux
Dans les cartons depuis maintenant 15 ans, le projet d'urbanisme de l'îlot Pasteur, prévu pour l'horizon 2015, commence bon an mal an à prendre vie.
En témoignent l'arrivée récente d'une grue de 30 mètres en plein centre-ville (rejointe par sa grande sœur de 75 mètres d'ici une quinzaine de jours) mais aussi – et surtout – les détonations de tirs de mines, émis à raison de 4 fois par jour en moyenne, depuis le cratère du futur parking souterrain.
Alors certes on ne fait pas de travaux sans générer quelques nuisances, mais quand celles-ci menacent plus de dynamiter le cœur historique que de le dynamiser comme attendu, c'est un peu plus problématique.
Ce constat, c'est celui fait par un certain nombre de riverains du chantier qui, non contents de devoir sursauter à chacune des déflagrations, se surprennent aussi à voir apparaître des fissures dans le coin des murs et à remarquer l'effritement de leur immeuble… quand encore il ne s'agit pas d'un affaissement de plancher.
Une surprise d'autant moins rassurante que certains de ces bâtiments, datés du XVIe siècle et classés monuments historiques, ont déjà fait l'objet des plus vives attentions (pose d'étais sur les voûtes et ouvertures) pour offrir un maximum de résistance aux travaux.
Tomberont ? Tomberont pas ? Si la question reste pour l'heure en suspens, les experts s'activent d'ores et déjà aux portes des plaignants pour déterminer l'origine et l'étendue des dommages.
Le signe annonciateur d'un nouveau bras de fer avec la municipalité pour savoir à qui reviendra la charge de payer les pots cassés…
C.R
En témoignent l'arrivée récente d'une grue de 30 mètres en plein centre-ville (rejointe par sa grande sœur de 75 mètres d'ici une quinzaine de jours) mais aussi – et surtout – les détonations de tirs de mines, émis à raison de 4 fois par jour en moyenne, depuis le cratère du futur parking souterrain.
Alors certes on ne fait pas de travaux sans générer quelques nuisances, mais quand celles-ci menacent plus de dynamiter le cœur historique que de le dynamiser comme attendu, c'est un peu plus problématique.
Ce constat, c'est celui fait par un certain nombre de riverains du chantier qui, non contents de devoir sursauter à chacune des déflagrations, se surprennent aussi à voir apparaître des fissures dans le coin des murs et à remarquer l'effritement de leur immeuble… quand encore il ne s'agit pas d'un affaissement de plancher.
Une surprise d'autant moins rassurante que certains de ces bâtiments, datés du XVIe siècle et classés monuments historiques, ont déjà fait l'objet des plus vives attentions (pose d'étais sur les voûtes et ouvertures) pour offrir un maximum de résistance aux travaux.
Tomberont ? Tomberont pas ? Si la question reste pour l'heure en suspens, les experts s'activent d'ores et déjà aux portes des plaignants pour déterminer l'origine et l'étendue des dommages.
Le signe annonciateur d'un nouveau bras de fer avec la municipalité pour savoir à qui reviendra la charge de payer les pots cassés…
C.R
Publié le jeudi 11 avril 2013 à 15h16